Jérôme Relhié, que beaucoup connaissent comme sculpteur sur bois et luthier, a depuis quelques années, une autre corde à son violon d'Ingres. Il peint, mais sans tout à fait s'éloigner de la matière qu'il a toujours apprivoisée. Le bois entaillé d'échancrures rectilignes et irrégulières, s'est fait support de la couleur. L'artiste veut-il devenir peintre du silence ?

La lumière décomposée de ses abstractions narratives tente peut-être de nous le faire croire. Presque à notre insu, en se perdant dans les détails de ses nerfs sylvestres, de ses mâtures crépusculaires, de ses crevasses stratifiées, on se plait à découvrir les harmonies cachées.

Mais la vue d'ensemble de l'œuvre nous ramène à une plus que certaine gravité solitaire... et silencieuse.


Jehan-Le-Blanc

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Ce que je recherche dans l'art contemporain, c'est cette liberté de disposer des formes et des couleurs et l'eurythmie qui s'organise entre les deux. Tendre à obtenir quelque chose qui nous amène ailleurs... Là où le champs d'interprétation et de sensation reste fluide, changeant, éphémère, mais intense et profond. Ou d'une idée de départ sommaire, et en passant par des étapes succéssives et presque imprévisibles on obtient cette touche finale fondamentale.